Du 28 au 30 novembre, s’est tenu à Ouagadougou, la 2ᵉ édition du Festival de la Culture Tamasheq (FECTA). Il s’agit d’un événement qui célèbre l’identité, les traditions et le patrimoine des communautés touarègues, tout en promouvant la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

La capitale burkinabè a vibré ce week-end, au rythme de la 2ème édition du Festival de la Culture Tamasheq (FECTA 2025), un événement qui célèbre les traditions touarègues et promeut le vivre-ensemble. Placé sous le thème « Valorisation de la culture : vecteur de paix, de résilience et de développement communautaire », le festival a rassemblé artistes, artisans, communautés locales et visiteurs venus de plusieurs pays du Sahel.

Pendant trois jours, le Musée national s’est transformé en carrefour culturel, avec des expositions, des ateliers, des conférences, des défilés de mode et des démonstrations de savoir-faire de la culture touarègue. L’artisanat, la gastronomie et l’habitat tamasheq ont été mis à l’honneur, offrant aux visiteurs un aperçu complet du patrimoine de ces communautés. Selon le président du comité d’organisation, Issoufa Mouzérata Ag Dicko, le FECTA traduit la volonté de promouvoir et protéger le patrimoine culturel tamasheq. « Par le passé, notre accoutrement était mal interprété. Il était important de le valoriser pour que nos frères comprennent qu’il s’agit de notre culture, et de rien d’autre », a-t-il déclaré.

Cette édition a connu la participation des délégations venues du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Ghana, soulignant l’aspect panafricain et inclusif du festival.
Le FECTA est un outil de cohésion sociale, de résilience et de promotion de la paix, car la culture constitue un véritable levier de développement et de dialogue dans le Sahel.
Youmanli DOUMI (stagiaire)