Le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a rappelé du Burkina Faso, à travers un communiqué en date du 4 novembre 2025, l’importance d’un code vestimentaire digne et respectueux des valeurs nationales pour les professionnels des médias et de la communication.

image générée par IA (chat GPT)

Dans la droite ligne du décret et de l’arrêté promouvant le port du Faso Dan Fani, du Koko Dunda et d’autres tissus traditionnels, le ministère invite les journalistes, techniciens, photographes et communicateurs à revaloriser leur apparence lors des cérémonies officielles.
Un geste qui dépasse la simple esthétique : c’est un acte de patriotisme culturel.

Une tenue, un symbole d’identité

Le Faso Dan Fani n’est pas qu’un tissu : il est le fil tissé de notre histoire, le symbole du travail artisanal, de la résistance et de la fierté burkinabè.
En l’adoptant, chaque journaliste ou professionnel des médias devient ambassadeur de nos valeurs, en montrant au monde que la modernité peut se conjuguer avec la tradition.

Un rappel à la responsabilité collective

Le communiqué souligne qu’il a été observé, avec regret, des négligences vestimentaires lors de certaines cérémonies à caractère officiel. Désormais, le non-respect du code vestimentaire pourra entraîner l’exclusion des cérémonies concernées.

Mais au-delà de la sanction, c’est un appel à la conscience , porter le Faso Dan Fani, c’est honorer nos tisserandes, c’est respecter nos ancêtres, c’est défendre notre image collective.