Le 6 avril 2025, les tambours ont résonné fort au cœur du Musée National du Burkina Faso à Ouagadougou. À l’occasion de la 2ᵉ édition de la Journée Culturelle Sambla, la communauté a transformé l’espace en un véritable carrefour de mémoire, de convivialité et de transmission intergénérationnelle.
Une journée sous le signe du rassemblement
Vêtus de leurs habits traditionnels aux motifs rayés distinctifs, les Sambla de tous âges se sont réunis dans une ambiance festive, portée par le son rythmé du balafon pentatonique, emblème culturel de leur identité. Cette journée a permis aux membres de la communauté, résidant à Ouagadougou comme ailleurs, de raviver leurs racines culturelles, de tisser ou de renforcer les liens sociaux, et de réaffirmer leur place dans le tissu multiculturel burkinabè.

« C’est plus qu’une fête. C’est une manière de dire à nos enfants : voici d’où vous venez, voici ce que nous sommes. », a confié un ancien venu de Bobo-Dioulasso.
Entre danses, savoirs et mémoire orale
Le programme a mêlé danses traditionnelles, expositions d’objets anciens, contes, proverbes et gastronomie sambla. Des jeunes, enthousiastes, ont aussi participé à des concours de langue, prouvant que la culture n’est pas un héritage figé, mais bien vivant et vibrant.
Des intervenants ont abordé des sujets comme :
- L’importance de la langue sambla dans la transmission des valeurs ;
- Le rôle des initiations traditionnelles dans l’éducation ;
- La nécessité de préserver les pratiques rituelles face à la mondialisation.
Un patrimoine à valoriser collectivement
La Journée Culturelle Sambla s’inscrit dans un mouvement plus large de renaissance culturelle au Burkina Faso. À travers cet événement, la communauté montre que la sauvegarde des traditions passe aussi par l’appropriation collective, la visibilité publique, et la célébration de l’altérité dans l’unité nationale.
Cette édition a été marquée par une forte participation de la jeunesse, signe encourageant pour l’avenir. Les organisateurs ont d’ailleurs lancé un appel aux pouvoirs publics et aux acteurs culturels à soutenir davantage les initiatives communautaires, qui sont de véritables leviers de cohésion sociale.rs habits traditionnels aux motifs rayés distinctifs, les Sambla de tous âges se sont réunis dans une ambiance festive, portée par le son rythmé du balafon pentatonique, emblème culturel de leur identité. Cette journée a permis aux membres de la communauté, résidant à Ouagadougou comme ailleurs, de raviver leurs racines culturelles, de tisser ou de renforcer les liens sociaux, et de réaffirmer leur place dans le tissu multiculturel burkinabè.
« C’est plus qu’une fête. C’est une manière de dire à nos enfants : voici d’où vous venez, voici ce que nous sommes. », a confié un ancien venu de Bobo-Dioulasso.
Entre danses, savoirs et mémoire orale
Le programme a mêlé danses traditionnelles, expositions d’objets anciens, contes, proverbes et gastronomie sambla. Des jeunes, enthousiastes, ont aussi participé à des concours de langue, prouvant que la culture n’est pas un héritage figé, mais bien vivant et vibrant.
Des intervenants ont abordé des sujets comme :
L’importance de la langue sambla dans la transmission des valeurs ;
Le rôle des initiations traditionnelles dans l’éducation ;
La nécessité de préserver les pratiques rituelles face à la mondialisation.
Un patrimoine à valoriser collectivement
La Journée Culturelle Sambla s’inscrit dans un mouvement plus large de renaissance culturelle au Burkina Faso. À travers cet événement, la communauté montre que la sauvegarde des traditions passe aussi par l’appropriation collective, la visibilité publique, et la célébration de l’altérité dans l’unité nationale.
Cette édition a été marquée par une forte participation de la jeunesse, signe encourageant pour l’avenir. Les organisateurs ont d’ailleurs lancé un appel aux pouvoirs publics et aux acteurs culturels à soutenir davantage les initiatives communautaires, qui sont de véritables leviers de cohésion sociale.